Spam ou not spam telle est la question !



Derrière ce jeu de mots se cache en fait un problème sérieux. Lors de nos envois de Lettre hebdomadaire, nous avons de façon irrégulière un retour indiquant des non-délivrance d’envois vers les adresses des domaines : « yahoo » « gmail » et « msn ».

Notre première solution qui a consisté à changer notre, peut-être trop ancien, logiciel d’envoi en nombre pour en utiliser un plus récent n’a pas réglé le problème.

 

Qu’est ce qu’un spam ?

 

Un spam est un courriel indésirable ou pourriel, non sollicité envoyé en nombre à des fins principalement publicitaires. A ces spams, s’ajoutent des courriers utilisant la technique du « phishing » (hameçonnage ou filoutage) qui consiste, par exemple, à vous demander de confirmer des codes d’accès pour résoudre un problème que vous n’avez pas où à donner des informations à une loterie pour recevoir le gros lot que vous auriez gagné, sans jouer.

 

Vous trouverez des compléments d’information en recherchant « spam » sur Internet. Vous pouvez aussi lire l’article « Une histoire du spam » par Finn Brunton (professeur assistant de médias, culture et communication à la New York University).

 

 

Les envois par mailing (généralement des newsletters vers des abonnés volontaires) ont quelques fois du mal à être considérés comme tels et certains serveurs de messagerie ont tendance à les confondre avec des spams.

 

Détection d’un spam

 

Les fournisseurs de courriers gratuits, « Yahoo » surtout, sont souvent utilisés, directement ou comme intermédiaire, pour véhiculer des messages non désirés. Chaque fournisseur a mis en place des règles de contrôle et de filtrage des messages. Certains sont détruis, d’autres renvoyés avec un message de non-délivrance et quelques fois classés dans un répertoire noté « spams ».

 

Ces différentes règles ne sont pas connues et l’explication du rejet d’un message peut être la suivante : « Il y a quelques choses dans le contenu de vos messages que « Yahoo Mail » ne peut accepter à cause de sa politique d'enregistrement ».

 

Les fournisseurs de courriers payants (Orange pour l’envoi de notre Lettre) appliquent aussi certaines règles pour déterminer si un message est désiré ou non. Du fait d’abus d’envois de spams certaines adresses de fournisseurs d’accès sont « blacklistées » (mis sur une liste noire). Ce serait le cas pour Orange.

 

Les différents contrôles ne sont, hélas, pas sûrs et peuvent s’avérer excessifs, insuffisants et surtout irréguliers. Leurs critères d’application ne sont pas connus, mais certaines théories statistiques existent pour déterminer si un envoi est un spam ou non (exemple)

 

Des solutions ?

 

La solution provisoire, que nous commençons à employer, consiste à renvoyer notre lettre par un autre canal pour les adresses qui présentent un retour. La prochaine étape sera de faire « authentifier » nos envois.

Une autre solution qui serait de confier la gestion de notre Lettre à un professionnel n’est pas envisageable.

 

Compléments d’information

 

Site de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés)

Quelques conseils de SFR

 

                          A suivre...