Ce jeudi 25 septembre en fin d'après-midi, Madame Lorraine Chenot, présidente du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, entourée d'autres membres de la direction du Parc, d'élus locaux, d'acteurs de la vie culturelle et associative, a tenu une conférence de presse consécutive à l'obtention du label Geopark attribué par l'Unesco au Parc des Monts d'Ardèche.

Cette conférence de presse a été rapidement introduite par un représentant du Conseil Général de l'Ardèche, qui a – en particulier – présenté les travaux de « requalification du site » du Mont Gerbier de Joncs – puisque de manière très emblématique c'est au pied même du Mont Gerbier de Joncs que se tenait cet événement – , travaux dont l'achèvement est annoncé pour le printemps 2015.

Dans son intervention, Madame Chenot s'est attachée à expliquer ce qu'est un Geopark faisant spécialement ressortir :

qu'un Geopark est un territoire d'exception, défini, initialement, par la géologie, et par ce que la géologie de ce territoire nous raconte de la longue histoire de la terre, de sa formation et de ses mutations...
qu'il y a un lien fort entre le fondement géologique du territoire et l'homme qui l'habite : l'homme s'est approprié et a valorisé un territoire qui avait des caractéristiques propres lesquelles ont conditionné de ce fait des caractéristiques propres à l'activité humaine, aux modes de vie, au patrimoine local... etc., et qui conditionnent aussi l'avenir ;
qu'un Geopark devient aussi un espace privilégié de transmission de la connaissance et d'éducation.

Sur toute la surface du globe, il y a désormais 111 Geoparks. Le Parc Naturel des Monts d'Ardèche est le 101e territoire à avoir reçu cette reconnaissance, avec la sélection de 51 géosites remarquables.

Lorraine Chenot a bien fait ressortir que la grotte Chauvet – inscrite depuis le printemps dernier au patrimoine mondial de l'humanité – , grotte dans laquelle se trouvent (dans l'état actuel de nos connaissances) les plus anciennes œuvres d'art réalisées par des hommes, marque d'une manière toute particulière l'ensemble du territoire du Geopark des Monts d'Ardèche et renvoie à la connaissance de l'ensemble du territoire de ce Geopark et du patrimoine humain dont il est le cadre.

L'obtention de ce label accordé sous l'égide de l'UNESCO est une chance incroyable pour notre territoire, mais une lourde responsabilité en découle puisqu'il nécessite que l'on « en fasse quelque chose ». Dans 4 ans, ce label sera remis en question et peut être perdu si l'on s'est endormi sur ses lauriers : il importe donc que les habitants eux-mêmes du Geopark des Monts d'Ardèche s'en approprient toute les richesses, les valorisent par leurs actions et leurs initiatives, s'en fassent eux-mêmes les promoteurs et les ambassadeurs...

La présidente du PNR a enfin affirmé que le constat de cette motivation et de cette détermination avait impressionné les auditeurs envoyés par l'UNESCO en juillet dernier, et avait fortement joué en faveur de l'attribution du label Geopark.

Madame Chenot a terminé en remerciant tous ceux qui ont travaillé et se sont investi pour l'obtention de ce label : le Conseil Général de l'Ardèche, la région Rhône-Alpes, tous les acteurs qui ont oeuvré pour la constitution du projet et son aboutissement, au nombre desquels la société géologique de l'Ardèche et plusieurs associations telles que le Centre Haroun Tazieff, Clapas, le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Evironnement (CPIE) du Velay, ainsi que les élus des communes et des communautés de communes sur lesquelles sont implantés les géosites.

A la suite de l'intervention de Lorraine Chenot, Georges Naud président de la société géologique de l'Ardèche, a lui aussi pris la parole et il a spécialement insisté sur la qualité et la cohérence des actions qui seront à mener.

Photos de la conférence

http://www.geopark-monts-ardeche.fr/actualites-et-agenda-geopark/les-monts-d-ardeche-5-geopark-en-france-189.html