Jeudi 01/10 : spectacle de clowne Liquide - Cie Plante un Regard

https://planteunregard.com/liquide/

Liquide (adjectif) : qui coule ou tend à couler.
Qu'est-ce qui a le droit de couler, de déborder ?
La clowne Saccage revit en boucle le même procès sans en connaître le chef d’accusation. Coupable d’être indépendante, de ne pas vouloir d’enfant, coupable aussi si elle en veut, accusée d’être une femme ? Sujette à de multiples injonctions, elle déborde. Entre fantasmes et angoisses, entre des histoires d’autres femmes et son histoire sensorielle, liquide – sa bouche qui bave et son sexe trempé – elle cherche à ce qu’on la laisse tranquille. Liquide est un hommage au sensible et à la liberté, un coup de gueule contre la confiscation du corps des femmes et la société patriarcale, un voyage poétique d’une jeune femme avec et vers elle-même.

Samedi 03/10 à 18h : vernissage de l'exposition Diving in the leaves - Cie Les Décisifs

La mémoire de la forêt rassemble des entretiens réalisés auprès d’adultes et enfants autour de la question "Comment vivez-vous la forêt ? ». 
Ce récit chorégraphique, qui réunit des histoires, racontent les forêts et notre humanité sensible.
Le livre va voyager maintenant ; nous souhaitons qu'il rencontre vos mains, vos yeux, vos sourires…

Pour cette création, la compagnie a créé les éditions du milieu et éditer La mémoire de la forêt en auto production.
Nous avons choisi de lancer ce financement participatif afin de recevoir du soutien pour l'impression du livre et pour le faire connaître largement, aux amis, aux amis d’amis, aux amis d’amis d’amis...
Voici le lien pour en savoir plus. Nous y posterons les news, des extraits… au fil du temps.
https://www.ulule.com/la-memoire-de-la-foret/

Dimanche 4/10 de 10h à 17h : L'Essence des sens, atelier sensible de pratique en forêt avec la Cie Les Décisifs

Une journée d’immersions sensibles et créatives en forêt
Là, au milieu des bois, nous activerons nos sens au contact du sol forestier, du langage des oiseaux, des plantes, des arbres, en traversant un ensemble de pratiques issues de notre démarche artistique et des cultures des peuples racines.
Par le jeu, l'écoute profonde, le mouvement, la relation à soi et la collaboration, nous découvrirons comment la nature nous guide vers une connexion et une créativité, une détente et une vitalité. Nous inviterons les passions de l’enfant, la joie, la communion des cœurs et le partage.
L’Essence des sens ne nécessite aucun prérequis et s'adresse pour cette journée aux enfants à partir de 10 ans, aux adultes et séniors. 

Mercredi 7/10 à 18h : Soirée jeux de société

Mercredi 14/10 de 16h à 18h : atelier « Fais-le toi-même »

Vendredi 16/10 : projection proposée par l’Assoc’Active et Les Toiles du doc, Le bon grain et l’ivraie de Manuela Frésil

En 2015, Manuela Frésil rencontre les familles qui vivent à la rue à Annecy. Elle filme une année durant la vie des enfants qui vivent là leur vie d’enfants tandis que les parents silencieux et inquiets tentent de préserver un semblant de vie de famille. Les conditions de vie sont rudes et plus encore quand sur décision du préfet le Centre qui les héberge ferme. L’hôtel social, le square au centreville, l’appartement prêté, toutes les nuits il faut trouver où dormir. Et pour ces enfants se raconter une normalité entre l’école et le foyer. Même lorsque c’est l’hiver, lorsqu’il neige dehors et que la gare est le seul refuge pour la journée, personne ne songe à rentrer au pays. Ce pays n’est souvent déjà plus que celui de leurs parents pour ces enfants qui manient la langue française comme s’ils étaient nés là.
Pour la première fois, Manuela Frésil réalise un film seule, avec une caméra, un micro et une voiture. Elle le réalise seule, c’est-à-dire sans équipe, mais en vérité seule elle ne l’est jamais. Elle est avec ces enfants, elle les regarde autant qu’ils la regardent, ils lui racontent leur quotidien, leur espoir, les peurs, ce qu’ils comprennent aussi de situations qu’ils ne comprennent pas. Ils jouent pour elle, ils jouent avec elle. La cinéaste ainsi est tirée à l’intérieur de son film, hors cadre mais dans un contre-champ omniprésent que l’on se figure aisément. En filmant ces enfants auxquels l’état français refuse l’asile, Manuela légitime leur présence autant à nos propres yeux qu’aux leurs, ils sont sur le devant de la scène. Face à la caméra, ils vivent, s’amusent, bavardent, ils existent aux yeux de tous, ils sont à leur place ici et maintenant.
(Catherine Bizern)  

Samedi 24/10 de 15h à 18h : atelier d'écriture