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Un message de Pollinis
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Chère amie, cher ami, Notre mobilisation a payé ! Au terme d'un débat de plus d'une heure, les députés français ont adopté la nuit dernière un amendement interdisant tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs-d'abeilles sur l'ensemble du territoire français à partir de janvier 2018 ! Pour tous les défenseurs des abeilles, de l'environnement, et d'une agriculture propre et pérenne, c'est une victoire sans précédent : pour la première fois, nos arguments ont été plus forts que ceux de l'agrochimie ! Et bien que le texte doive encore être voté au Sénat en deuxième lecture par des sénateurs qui sont majoritairement POUR les pesticides tueurs d'abeilles... Bien que l'interdiction ai été repoussée en 2018 au lieu de janvier 2016 comme il avait été prévu initialement... et après les élections présidentielles, et que le risque soit bien réel désormais de voir les prochains politiques aux commandes botter l'interdiction en touche... ...C'est tout de même une première étape décisive que nous venons de remporter : la victoire est désormais à notre portée ! Nos idées ont progressé de façon extraordinaire en quelques mois seulement... il a désormais été acté au Parlement, deux fois de suite, que les néonicotinoïdes sont des poisons et qu'ils doivent être interdits au plus vite dans l'intérêt de tous. Et les médias en parlent désormais comme s'il était normal de les interdire, alors que la plupart d'entre eux ne connaissaient même pas leur existence il y a encore un an... C'est une victoire sans précédent des citoyens face aux grands lobbies de l'agrochimie sur le plan des idées, et qui pourrait ouvrir la voie vers une remise en cause globale du système au niveau européen. La prochaine étape, c'est la validation de cette interdiction au Sénat français : dans les semaines qui viennent, nous allons déployer toute notre énergie à nous assurer que les sénateurs ne sabotent pas le texte comme ils avaient essayé de le faire une première fois il y a quelques mois. Et une fois l'interdiction entérinée en France, c'est au niveau européen que nos efforts doivent se concentrer, pour débarrasser l'Union Européenne toute entière de ces substances qui mettent en péril les abeilles, l'agriculture et l'alimentation de toute la population. Les neonicotinoïdes maintiennent les agriculteurs dans un état de dépendance extrême vis-à-vis de l'industrie agro chimique et empêchent la transition vers un nouveau modèle agricole respectueux de la nature, des agriculteurs et des pollinisateurs dont dépendent leurs productions. Tant qu'ils ne seront pas interdits au niveau européen, on ne pourra pas changer de modèle agricole en France et en Europe. La bataille va être serrée, car les lobbies qui défendent l'agrochimie sont nombreux et puissants à Bruxelles. Mais l'interdiction des néonicotinoïdes en France ouvre une brèche énorme dans la muraille qu'ils ont dressée autour des institutions : la France est, par essence, l'un des bastions historiques de l'agriculture industrielle. C'est comme si l'un de leurs meilleurs alliés se retournait soudain contre eux ! C'est dans cette brèche que nous allons nous engouffrer, avec toute notre énergie et la force que nous donnent les plus d'un million de personnes qui ont signé nos pétitions successives contre les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles. Je tiens à vous remercier aujourd'hui pour votre participation à nos campagnes, qui a contribué à nous permettre d'arriver à cette victoire d'étape. Mais ce n'est pas tout : Si nous n'avions pas pu financer des chercheurs, des ingénieurs, des agronomes, pour mener des études indépendantes sur les pesticides et leur réel impact économique, sur les alternatives agricoles, sur le droit européen et la façon de passer outre la forteresse montée par les lobbies autour des autorités européennes pour confisquer la parole des citoyens et leur bloquer l'accès aux décideurs.... nous n'aurions jamais pu développer un argumentaire assez solide pour convaincre les parlementaires de se rallier, un par un, à notre cause, et défendre nos arguments directement face à ceux des lobbies à l'Assemblée nationale ! C'est grâce à ce travail de fond, financé par une poignée de membres engagés à fond dans la bataille, que nous avons pu mener des campagnes citoyennes de plus en plus importantes, ralliant de plus en plus de personnes à notre mouvement, pour mettre sur les élus une pression décisive ! Cette stratégie gagnante, nous allons la continuer dans les semaines et les mois à venir, pour : -
maintenir la pression sur les sénateurs et s'assurer du maintien de
l'interdiction des tueurs d'abeilles en France ; Pour accélérer le passage vers une agriculture propre et pérenne, respectueuse des pollinisateurs et de la nature dont elle dépend ! Nous devons continuer à faire travailler des experts, ingénieurs et scientifiques 100 % indépendants, pour montrer, chiffres et études à l'appui, que contrairement à ce que clame l'agrochimie, l'interdiction des pesticides néonicotinoïdes serait salvatrice pour l'agriculture. Pour faire connaître ces études aux décideurs politiques, nous devons aller les voir, un par un, et les pousser, comme nous l'avons fait avec les députés français, à porter nos arguments. Et pour les convaincre, nous devons continuer la mobilisation de centaines de milliers de personnes à travers toute l'Europe ! Tout ceci demande du temps et de l'énergie, et même si Pollinis a la chance de pouvoir compter sur des bénévoles investis à fond dans la bataille, il faut quand même payer les chercheurs, leur matériel, les locaux, les frais logistiques... Vous le savez sans doute, Pollinis est une association qui refuse toute subvention publique ou de grosse entreprise. C'est ce qui garantit notre totale indépendance : ni l'Etat, ni aucune organisation politique, ni aucune multinationale, ne peut nous dicter notre ligne de conduite. Lorsque nous avons décidé de dévoiler au grand jour les stratagèmes des firmes agrochimiques et leur lobby intensif sur les institutions pour continuer de vendre leurs poisons, malgré les dégâts irréversibles sur les abeilles et l'environnement... nous avons pu le faire parce nous étions indépendants, et que personne ne pouvait nous faire du chantage aux financements ! Alors aujourd'hui je me permets de vous demander : pouvez-vous aider Pollinis, par votre don, à mener la stratégie que nous avons préparée pour obtenir l'interdiction des tueurs d'abeilles en Europe ? Vous le savez, ce qui fait la force des lobbies qui défendent les intérêts de l'agrochimie, ce sont les budgets exorbitants - des dizaines de millions d'euros - que les firmes industrielles leur déversent chaque année. En face, nous ne pouvons pas espérer rivaliser sans un minimum de moyens. Bien sûr je ne suis pas en train de dire que de simples citoyens doivent pouvoir sortir des millions. Ici à Pollinis, nous n'avons pas besoin de ce genre de budget : tout le monde travaille pour le combat, pas pour l'argent ! Mais j'ai calculé que pour pouvoir mener à bien la stratégie que je vous ai détaillée plus haut, et faire face aux dépenses nécessaires, nous avons besoin de réunir rapidement un budget de 70.000 euros. C'est une somme, j'en suis très conscient. Mais il suffit que 2000 personnes donnent 35 euros pour que ce budget soit bouclé et que nous puissions démarrer dès maintenant cette stratégie pour contrecarrer les manœuvres des lobbies à Bruxelles, et mettre un terme à plus de vingt années de massacre des abeilles au profit de l'industrie agrochimique. Aussi, si vous pouvez nous aider à mener cette stratégie à terme, rapidement, nous vous en serons tous très reconnaissants ici à Pollinis.Quelle que soit la somme que vous pourrez donner (20, 35, 50, 100 ou 200 euros, ou même plus si vous le pouvez !) ce sera une aide précieuse : Faire un don. L'enjeu est gigantesque. Les colonies d'abeilles qui résistent tant bien que mal aux cocktails d'intrants toxiques qui sont déversés dans les champs sont déjà trop fragilisées pour supporter le même traitement pendant plusieurs années encore. Et que dire des agriculteurs, qui s'endettent pour payer des pesticides qui polluent leurs champs et les nappes phréatiques et qui bientôt, on le sait, ne seront même plus capables de protéger efficacement les cultures contre les attaques de ravageurs ?
Qu'adviendra-t-il quand les abeilles auront été décimées, elles qui sont responsables de la reproduction de 80 % des plantes que nous utilisons ou consommons, et que l'agriculture ne sera plus à même de produire assez de nourriture pour toute la population ? Arrêtons le massacre, dès maintenant. Je compte sur vous, et vous remercie par avance pour votre engagement et votre soutien dans ce combat crucial pour l'avenir des abeilles et de la nature. Nicolas
Laarman POLLINIS Association
Loi 1901 |
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